Léger, léger,
léger
Paroles : Frank Halison / Musique : Frank Halison et Alain
Berthe
Au rêve à qui manquait le sang de
la parole
Aux rêves avortés puisqu'il nous faut survivre
Dépouillés, enrichis de quelque parabole
Puisqu'il nous faut marcher d'autres chemins à suivre
Pour apprendre à danser la grande farandole
Puisqu'il est une coupe à remplir d'amertume
L'amertume des larmes et le sel de la sueur
Puisque clown ou soldat nous portons un costume
A rêver chaque instant dans l'illusion de l'heure
Puisque c'est de la vie que la vie se consume
Léger, léger, léger, de plus
en plus léger, on ira
Puisque la matière est vague et quoi qu'on
construise
Le temps d'une marée est un château de sable
Puisque des étoiles et lucioles qui luisent
Taille et temps mis à part la lumière est semblable
Puisque Dieu se répand et nulle part ne se brise
Puisque tout ce qu'on pense et puis tout l'impensable
Vont un formidable feu de blanc et de couleurs
Puisque tous les chemins sont le même inlassable
Puisqu'au fond de la nuit nous guettons la lueur
Tournés vers des Himalaya imprononçables
Léger, léger, léger, de plus
en plus léger, on ira
Puisqu'il est encore des morts à traverser
Voiles à déchirer par nos déchirements
Des pluies des caniveaux de larmes à verser
Pour laver le brouillard où sans savoir on ment
Puisque de Dieu un doute reste à renverser
Puisqu'à quoi bon mourir puisque c'est
encore naître
Que j'ai un point de côté au penser pourquoi
Puisque l'infini est là, derrière la fenêtre
Et la plus près encore, au plus profond de soi
Qui traverse le pont de devenir à être
Léger, léger, léger, de plus
en plus léger, on ira